mercredi 3 décembre 2008

Travail Final

Mon vocabulaire terminologique sur les vêtements intelligents est maintenant complété. Vous pouvez le consulter en cliquant ici !!!

Voilà ! C'est sur ce travail que se conclut le semestre d'automne 2008 et par conséquent, la fin du cours de terminologie. Sachez, chers/chères collègues que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire vos blogues. Félicitations à tous et à toutes pour votre excellent travail !

Sur ce, je vous souhaite de joyeuses fêtes ainsi que du bonheur à profusion pour l'année 2009 !!!

jeudi 20 novembre 2008

Exercice - Création néologique

Terme anglais : Aptera Electric

Notre terme : Tachymobile : voiture hybride aérodynamique pouvant aller à une vitesse de 195 kilomètres à l'heure. Ce néologisme a été créé par affixation. Il est composé du préfixe tachy (qui veut dire rapide) et du suffixe mobile (qui veut dire qui se déplace).

Terme anglais : Sunscreen for plants

Notre terme : Protège-récoltes : écran solaire à vaporiser sur les récoltes pour les protéger des rayons du soleil.Ce néologisme a été créé par composition. Nous avons réunis les termes protège et récoltes afin de former le mot protège-récoltes. C'est un néologisme par essence, puisque c'est une création analytique descriptive de l'objet nommé (protège-récoltes = sert à protéger les récoltes...)

Terme anglais: bionic contacts

Notre terme : projecteur-optique

Nous l'avons créé par composition; "projecteur" parce que l'on dit dans la description que la lentille projète une image comme des cartes, des données, etc. aux yeux de celui qui la porte. Enfin, nous avons choisi "optique" parce que c'est une information primordiale que l'on se devait de placer dans notre néologisme.

Terme anglais: made-in-transit packaging

Notre terme: nourriture en transit

Après plusieurs recherches, nous avons choisi "transit" car le GDT nous donnait comme quasi-synonymes "progression", "passage", etc. Ce type de nourriture plus frais que jamais est effectivement un processus, une progression, qui vient à terme lorsqu'il arrive à l'épicerie. On s'assure alors d'avoir la nourriture la plus fraîche possible !



http://www.bestofmicro.com/actualite/25061-flip-mino-youtube.html


Terme anglais : Flip Mino

Notre terme : Caméscope à interface simple.


Description du produit : Ce caméscope d'une dimension compacte (10 cm X 5 cm) dispose de “mini” caractéristiques. D'abord, il est doté d'un écran de 1,5 pouce et une capacité de mémoire de 2 Go (environ une heure de vidéo). Le Flip Mino peut être relié directement à votre téléviseur pour visionner vos séquences vidéo ou, grâce à son connecteur USB, à votre ordinateur. Vous pourrez dès lors diffuser automatiquement vos vidéos vers des plateformes comme YouTube, MySpace ou AOL. Le Flip Mino sera disponible au prix de 180 dollars.

Travail fait en collaboration avec Mikael Bouchard et Sabrina Tremblay.

lundi 17 novembre 2008

Bureau de la traduction

Travail pratique à faire - Site du Bureau de la traduction (BTB) - Explorer le site et répondre aux questions suivantes.

1) Chroniques de langue / Favourite Articles = Trouver une chronique intéressante.

Les Chroniques de langue traitent de difficultés de langue. Elles posent un regard sur plusieurs décennies de mouvance du français. Les Chroniques de langue sont alimentées régulièrement au fil des publications de L'Actualité langagière. Chroniques de langue : Offert en français seulement.

Ex: Après que et le subjonctif Jacques Desrosiers (volume 33, numéro 1, 2000, page 14)

La facture a été envoyée cinq mois après que les marchandises aient été livrées. Ajoutez le liquide après que la machine se soit remplie d'eau. Deux ans après que j'aie raconté les avatars et la rupture d'une amitié (Beauvoir)

Le subjonctif vient naturellement après la conjonction après que. Presque tous les ouvrages considèrent pourtant son emploi comme fautif, puisque traditionnellement après que se fait suivre de l'indicatif. Il faudrait dire selon cette tradition : La facture a été envoyée cinq mois après que les marchandises eurent été livrées. Deux ans après que j'eus raconté les avatars ...

L'explication est connue. Les conjonctions de temps exprimant la postériorité – aussitôt que, dès que, depuis que, etc. – demandent l'indicatif, parce qu'elles introduisent des faits passés et accomplis. La tendance à faire suivre après que du subjonctif serait due à l'analogie avec avant que, les deux locutions formant un couple logique dans l'esprit des locuteurs. Comme avant que exige le subjonctif parce qu'il introduit des faits futurs et incertains, on est porté à mettre aussi le subjonctif après après que.


Favourite Articles

Favourite Articles traite d'usage et de style en anglais. Un regard, donc, sur plus de trente ans de mouvance de l'anglais. Les Favourite Articles sont alimentés régulièrement au fil des publications de L'Actualité langagière/Language Update. Favourite Articles : Offert en anglais seulement. * Favourite Articles est le pendant anglophone des Chroniques de langue. *

2) Clefs du français pratique / Writing Tips

L'outil Clefs du français pratique traite de difficultés de grammaire, de syntaxe et d'usage auxquelles est confronté quiconque rédige en français. Les règles sont énoncées de façon succincte et s'accompagnent d'exemples clairs et adaptés au contexte canadien.
Note : L'outil Clefs du français pratique est offert en français seulement. Cependant, un outil d'aide à la rédaction au contenu similaire est disponible en anglais sous le titre Writing Tips.


Ex : À l'occasion de

Signifie « à la suite de », « à propos de », « en l'honneur de », « lors de ». Introduit le plus souvent une circonstance heureuse, qui vient à point nommé : Une fête a été organisée à l'occasion de ses quarante ans. On tire des feux d'artifice à l'occasion du premier juillet.

Peut aussi introduire un fait neutre, ou encore une circonstance malheureuse : Les magasins font beaucoup de publicité à l'occasion de la rentrée scolaire. À l'occasion de la mort de son père, des cousins sont venus des quatre coins de la province.


Saisir l'occasion

Ne s'emploie qu'avec la préposition pour : Ils ont saisi l'occasion pour se venger. Le jeune homme a saisi l'occasion d'un tête à tête pour la demander en mariage. Mais on dit, avec de : donner/fournir à qqn l'occasion de; manquer/perdre/rater une occasion de; chercher/trouver l'occasion de; ne négliger aucune occasion de : Vous avez raté une belle occasion de vous taire.

3) Conjugue Art - Regarder une conjugaison

ConjugArt permet d'obtenir la conjugaison de près de 8000 verbes français - y compris de verbes techniques, de canadianismes et de régionalismes européens. Deux clés de recherche sont offertes, soit la recherche simple et la recherche spécialisée; cette dernière permet de cibler les verbes que l'on veut voir apparaître à l'écran, par groupes de 10 ou plus. La fonction copier-coller permet d'importer la conjugaison voulue dans le texte auquel on travaille. Le conjugueur est une idée originale de Martin Beaudoin, de l'Université de l'Alberta.
ConjugArt : Offert en français seulement.


Ex : Verbe : courir
Groupe verbal : 3e Verbe conjugué avec avoir Verbe transitif ou intransitif
Indicatif
Présent
je cours tu cours il court nous courons vous courez ils courent
Passé composé
j'ai couru tu as couru il a couru nous avons couru vous avez couru ils ont couru
Imparfait
je courais tu courais il courait nous courions vous couriez ils couraient
Plus-que-parfait
j'avais couru tu avais couru il avait couru nous avions couru vous aviez couru ils avaient couru
Passé simple
je courus tu courus il courut nous courûmes vous courûtes ils coururent
Passé antérieur
j'eus couru tu eus couru il eut couru nous eûmes couru vous eûtes couru ils eurent couru
Futur simple
je courrai tu courras il courra nous courrons vous courrez ils courront
Futur antérieur
j'aurai couru tu auras couru il aura couru nous aurons couru vous aurez couru ils auront couru
Conditionnel présent
je courrais tu courrais il courrait nous courrions vous courriez ils courraient
Conditionnel passé (1re forme)
j'aurais couru tu aurais couru il aurait couru ns aurions couru vs auriez couru ils auraient couru
Conditionnel passé (2e forme)
j'eusse couru tu eusses couru il eût couru ns eussions couru vs eussiez couru ils eussent couru

Subjonctif Présent
que je coure que tu coures qu'il coure que ns courions que vs couriez qu'ils courent
Passé
que j'aie couru que tu aies couru qu'il ait couru que ns ayons couru que vs ayez couru qu'ils aient couru
Imparfait
que je courusse que tu courusses qu'il courût que ns courussions que vs courussiez qu'ils courussent
Plus-que-parfait
que j'eusse couru que tu eusses couru qu'il eût couru que nous eussions couru que vous eussiez couru qu'ils eussent couru
Impératif Présent
cours courons courez
Passé
aie couru ayons couru ayez couru

Participe
Participe passé masculin
couru
Participe passé féminin
courue
Participe passé (forme composée)
ayant couru
Participe présent
courant

4) Dictionnaire des cooccurences - Choisir des mots clés dans votre domaine pour voir les cooccurences (3 exemples à donner).

Le Dictionnaire des cooccurrences est un outil précieux pour quiconque hésite devant un mot, ne sachant quel adjectif qualificatif ou quel verbe lui conviendrait. On trouve dans cet ouvrage une liste de suggestions pour un grand nombre de substantifs français, y compris des termes nouveaux. Le Dictionnaire des cooccurrences est l'œuvre de Jacques Beauchesne et a été publié chez Guérin. Note : Le Dictionnaire des cooccurrences est offert en français seulement.

Ex : Vêtement

ajusté, ample, avachi, bariolé, bigarré, bizarre, chaud, cintré, collé, classique, confortable, (peu) convenable, correct, (bien, mal) coupé, (trop) court, criard, croisé, décolleté, de coupe élégante/sobre, défraîchi, délabré, démodé, dépenaillé, désuet, discret, douteux, drapé, droit, effiloché, élimé, étriqué, étroit, fatigué, fermé, (bien) fini, flottant, fripé, froissé, (trop) grand, indémodable, informe, inusable, juste, lâche, large, léger, limé, long, loqueteux, lourd, luisant, malcommode, (im)mettable, misérable, miteux, montant, neuf, pauvre, pelé, (trop) petit, piteux, plissé, (im)portable, (déjà) porté, raide, râpé, résistant, ridicule, serré, (peu) seyant, sobre, sombre, somptueux, sordide, souillé, strict, superbe, taché, (bien, mal) taillé, tapageur, usé, vague, vilain.

Acheter, ajuster, assembler, bâtir, border, chiffonner, coudre, couper, dégrafer, doubler, enfiler, enlever, essayer, faire, finir, garder, gâter, mettre, monter, ôter, passer, (re)quitter, raccourcir, rajeunir, rallonger, rapetisser, réparer, retirer, retoucher, retourner, tailler, transformer, (re)trousser un ~;

porter des ~s (+ adj.); être serré dans un ~; se débarrasser d'un ~; changer de ~s; flotter dans ses ~s; être prisonnier de ses ~s. Un ~ colle, épouse les formes, fait paraître mince, flotte, moule, pince la taille, serre.

5) Le Bellerive - Module à regarder sur les titres

L'outil d'auto-apprentissage Le Bellerive – Didacticiel sur les principales conventions typographiques françaises permet à l'usager de maîtriser les règles qui régissent la division des mots, l'emploi de la majuscule, l'écriture des nombres, l'usage de l'italique et la ponctuation. Cet outil est l'œuvre de Robert Bellerive. Note : L'outil Le Bellerive est offert en français seulement. Cependant, un outil d'aide à la rédaction au contenu similaire est disponible en anglais sous le titre HyperGrammar2.

Ex : La majuscule
Titres de civilité, de fonction, etc. — 1

Les titres de civilité, les titres de fonctions, les grades militaires et les titres religieux prennent la majuscule lorsqu'on s'adresse à la personne même.

Je vous prie d'agréer, Madame, mes salutations distinguées. Je vous serais reconnaissant, Monsieur le Président, de... Heureux de faire votre connaissance, Maître Dupuis. Nous en reparlerons demain, Monsieur le Curé.

Lorsque les titres ne désignent pas la personne à qui l'on parle, on les écrit de préférence avec une minuscule.

Elle a déjeuné hier avec le directeur. Il sort d'un entretien avec le général. Saviez-vous que monsieur Morin a démissionné? Il est docteur en physique nucléaire. L'évêque est grippé.

6) Guide du rédacteur / Writting Tips - Voir le chapitre sur la langue claire et simple.

L'ouvrage Le guide du rédacteur fournit la réponse à une multitude de questions qui touchent l'emploi des majuscules, de l'italique et des signes de ponctuation, de même que l'écriture des nombres dans un texte, les abréviations, les citations et les coupures de mots en fin de ligne.
Il expose les techniques possibles pour féminiser un texte, les grandes règles de la correspondance, les principes de la langue claire et simple et les règles détaillées des références bibliographiques. De plus, un chapitre entier est consacré aux noms géographiques canadiens.
Note : L'ouvrage Le guide du rédacteur est offert en français seulement. Cependant, un outil d'aide à la rédaction au contenu similaire est disponible en anglais sous le titre Canadian Style
.


The Canadian Style -Épellation canadienne anglaise : donner un exemple d'une particularité.


The Canadian Style répond de façon concise à une foule de questions touchant l'anglais écrit au Canada. Il traite notamment de la décimale, des noms géographiques, de l'abréviation, de la majuscule, des signes de ponctuation, du trait d'union, ainsi que de la graphie et de l'emploi souvent erroné de certains mots. On y trouve aussi des conseils utiles sur la rédaction de lettres, de notes diverses, de rapports, d'index et de bibliographies. Enfin, The Canadian Style nous apprend comment rédiger dans un style clair et simple, réviser des documents et éviter les stéréotypes dans les textes.

Ex : Time references and historical periods and events

Capitalize the names of months and days, of holidays and holy days, of historical and geological periods and events, and of parliamentary sessions :

October, Wednesday, the Ice Age, the Second World War, Thanksgiving Day, World War II, Passover, the Middle Ages, Christmas, the Gulf War, April Fools' Day, the Pleistocene Epoch
The First Session of, the Thirty-second Parliament ...

Do not capitalize the names of the seasons, centuries or decades unless they are personified or are part of special names :

spring, winter, the twentieth century, the fifties.
But : the Roaring Twenties (name of an era), the Winter Palace ...


7) Lexique analogique / Word Tailoring - Permet de trouver l'équivalent de termes répandus et difficiles à traduire.

Ce lexique permet de trouver l'équivalent français de termes anglais répandus et difficiles à traduire. Jacques Dubé, l'auteur de cet ouvrage, propose une analyse de nombreuses difficultés courantes, d'expressions en vogue et de mots passe-partout en anglais et met l'utilisateur sur la piste de la nuance précise et du mot juste. Note : Le Lexique analogique est offert en français seulement. Cependant, un outil d'aide à la rédaction au contenu similaire est disponible en anglais sous le titre Word Tailoring.

Ex: Laisser de côté (IGNORE)

négliger, méconnaître, ignorer (?), ne pas tenir compte de, ne tenir aucun compte de, ne faire aucun cas de, ne prêter (donner) aucune attention à, ne pas s'occuper de, ne se poser aucune question au sujet de (?), faire abstraction de, faire fi de, dédaigner, mépriser, agir au mépris de, laisser de côté, oublier (?), écarter, rejeter, exclure.

passer outre à, ne pas respecter (observer; suivre), brûler [un arrêt, un feu rouge], sauter (?), ignorer [qqn], faire semblant (feindre) de ne pas voir (connaître), faire comme si qqn (qqch.) n'existait pas (n'était pas là), faire la sourde oreille à, refuser d'écouter, ne pas (vouloir) reconnaître, passer sous silence, passer sur, tolérer (?), fermer les yeux sur, ne pas relever, [qqch., qqn] passer inaperçu (?), [qqch.] rester (devenir; être) lettre morte.



8) TERMIUM PLUS - La banque de données terminologiques et linguistiques du Canada. - Regarder et expliquer son fonctionnement à partir de deux exemples.


Termium plus est une banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada. Il s'agit aussi d'un dictionnaire trilingue français, anglais et espagnol, donnant la traduction de termes couvrant tous les aspects de l'activité humaine. C'est aussi un dictionnaire unilingue offrant des définitions dans des domaines spécialisés. De plus, Termium plus se veut un outil spécialisé offrant de l'aide à la rédaction par la consultation d'outils (14 au total) tels Dictionnaire de cooccurrences, Clefs du français pratique, ConjugArt, etc.
Termium plus est l'une des plus grandes banque de données linguistiques au monde.

9) Recommandations linguistiques - En choisir une et expliquer en classe. Donner un exemple.

Ex : Date : ordre des éléments - Date écrite tout en chiffres
Français et anglais

Le Bureau de la traduction recommande d'écrire la date selon l'ordre suivant :
année-mois-jour
2008-03-04 représente le 4 mars 2008
2008-04-03 représente le 3 avril 2008
Nota : Séparer les éléments de la date par des traits d'union.

Date écrite en chiffres et en lettres

Anglais
Le Bureau de la traduction recommande d'écrire la date selon l'ordre suivant :
mois-jour-année
January 2, 2008 (et non 2 January 2008)

Français
Comme l'ordre des éléments (jour-mois-année) ne présente aucune difficulté, une recommandation à ce sujet n'a pas lieu d'être.
le 2 janvier 2008.


10) Voir la liste des liens intéressants et en regarder un qui vous intéresse afin de le montrer en classe.

Ex : Site de l’aménagement linguistique au Canada (SALIC).

mercredi 5 novembre 2008

Fiches terminologiques

Pour voir une ébauche de mes fiches terminologiques, il n'y a qu'un seul moyen ... cliquez ici !
À noter que celles-ci devront être améliorées et complétées d'ici quelques jours ...

mercredi 29 octobre 2008

Ébauche de mon projet long : les vêtements intelligents

1. Inventaire d’un vocabulaire de pointe avec équivalents anglais relié à un domaine
(les vêtements) et à un sous-domaine (les vêtements intelligents).

DÉFINITION (selon le Grand dictionnaire terminologique)

Vêtement intelligent : Vêtement qui comporte des composants électroniques intégrés au tissu, capables de traiter ou de transmettre des informations.

Note : Les vêtements intelligents seront capables de recevoir et de transmettre toutes les informations utiles à notre vie. Grâce à l'informatique vestimentaire, il sera possible de mettre agenda, carnet d'adresses, ordinateur et appareil photo dans une veste. Qui possède les ressources électroniques ou informatiques nécessaires pour traiter, de manière autonome, des données recueillies ou reçues, et pour pouvoir utiliser l'information afin de commander des actions.

Note : L'intelligence d'un appareil, d'une machine, d'un dispositif ou d'un système repose généralement sur l'utilisation d'un microprocesseur.

Démarche terminologique à expliciter

Démarche en 4 étapes : repérage, analyse, création néologique et normalisation.

REPÉRAGE :
Pour dresser la nomenclature des termes de ce vocabulaire et pour réussir à produire un nombre relativement élevé de fiches terminologique dans un délai très court, j’ai misé sur l'existence de plusieurs articles de référence pertinents et accessibles en ligne dans Internet. J’ai exploité ces sites qui m’ont permis d'identifier une bonne partie des concepts de base nécessaires à la couverture du domaine. Enfin, j’ai consulté le contenu du Grand dictionnaire terminologique ainsi que celui d'Inventerm pour compléter la liste des concepts à traiter. J’ai aussi consulté les glossaires en ligne du Canada et d’autres pays de manière à uniformiser autant que possible une terminologie destinée, de par son caractère international, non seulement à l'Amérique mais aussi aux autres régions du monde.

ANALYSE : Je dois fixer la nomenclature et la structurer en sous-ensembles thématiques pour faciliter l’étude et le traitement systématique des concepts identifiés.

CRÉATION NÉOLOGIQUE : Je devrai rédiger une fiche terminologique pour chacun des concepts choisis. Puisque la plupart des termes retenus rendent compte de concepts dont le sens est en développement, ce sera à moi de trouver un équivalent français et/ou anglais ainsi qu’une définition appropriée.

Pour guider le lecteur dans le choix des termes, je me suis prononcé sur le statut des sous-entrées françaises présentées dans ce vocabulaire, le terme vedette étant évidemment considéré comme celui dont l'Office préconisera l'usage. Ainsi, un synonyme est un terme interchangeable dans tous les contextes avec le terme principal. Un quasi-synonyme est un terme dont le sens est très proche de celui du terme principal, mais qui n'est pas interchangeable avec celui-ci dans tous les contextes, soit parce qu'il n'est pas spécialisé ou technique, soit qu'il désigne un concept légèrement différent. Un terme non retenu est un terme dont l'Office ne propose pas l'usage au Québec parce qu'il est moins utile, moins adapté ou moins approprié que d'autres termes retenus pour désigner le concept, bien qu'il ne soit pas condamnable. Un terme à éviter est un terme dont l'Office déconseille l'usage, soit parce qu'il présente des anomalies ou des irrégularités du point de vue de la langue, soit parce que son usage est largement critiqué.

Pour motiver et expliquer les jugements posés sur les termes présentés dans le vocabulaire, il y aura des explications supplémentaires qui feront l'objet d'une note linguistique.

NORMALISATION : Cet éventail de compétences réunies me permettra de produire un document de référence fiable du point de vue scientifique, mais aussi du point de vue linguistique puisque le souci de cohérence méthodologique qui m’a guidé dans la rédaction des définitions garantit la qualité linguistique des termes français. En espérant que mon travail soit complet et qu’il réponde aux besoins du milieu.


2. Définir les objectifs du travail : a) public ; b) ampleur; c) ressources (documents, bases de données, lexiques, sources Internet)

a) Ce vocabulaire s’adresse aux personnes qui s’intéressent à la mode, aux sports, aux nouvelles technologies et à toutes les personnes curieuses de découvrir le monde des vêtements intelligents.

b) Ce travail prendra une ampleur plutôt moyenne puisque je devrai limiter mes choix de concepts dans un domaine plutôt nouveau et quand même assez vaste. Je devrai en mettre assez, mais pas trop.

c) Ressources : sources Internet surtout.

3. Initiation au domaine de recherche (dictionnaires, encyclopédies, articles et ouvrages de vulgarisation, revues et journaux en ligne)

Sources Internet. // Inventerm // Grand dictionnaire terminologique // Eureka.cc

4. CORPUS à circonscrire.

Timbres textiles multicapteurs,
Hug Shirt,
Vestes iPod,
LifeShirt,
T-shirt electronic drum kit,
T-shirt parfumé au chocolat, à la fraise,
Collant hydratant, amincissant, parfumé,
Chemise anti-bactérienne,
Blouson SMS,
Vêtement infroissable,
Vêtement antimoustiques,
Chemise antiperspirante (coolmax),
Textile antistress,
Vêtement antibactériens,
Vêtement antiseptique,
Gore Tex,
Windstopper,
Coldwinner,
Comforto,
Thermolite Base,
Soutien-gorge intelligent,
Vêtement-caméléon,
Robe lumineuse,
Vêtements rétractables,

Montre messagerie, montre éponge, montre zen, …
Vêtements intelligents qui transmettent des signaux numériques,

Vêtements intelligents qui intègrent un lecteur MP3,
Veste Internet,
Chandail à écran DEL (à diodes électroluminescentes),
Blouson à écran souple,
Chaussures GPS,
Lunettes web-cam, lunettes IWear
Chandail T-SKETCH.


6. Dépouillement d’une documentation qualitative (faisant autorité et qui représente des documents authentiques). Conserver vos sources pour chacune des attestations de terme.

7. Constitution de l’arbre du domaine qui va structurer votre recherche de termes et leur classement (celui d’unités terminologiques de divers types : d’unités simples, de syntagmes, de mots composés, de syntagmes complexes). Puis, il y aura des fiches à faire pour chacune des notions.

Vêtements pour hommes

casquette, chapeau, tuque …
…………..

blazer, manteau, veste,
…………..

chandail, chemise, veston, pull, polo, …
…………..

pantalon, short, maillot …
……………

Sous-vêtements, bas, …
…………….

bottes, sandales, souliers, …
……….

Accessoire pour hommes
................

Vêtements pour femmes

blazer, blouse, veste …
……………….
chandail, chemise, cardigan, pull, débardeur, …
…………….
pantalon, jeans, jupe, robe, short, …
…………….
sous-vêtement, maillot, …
…………….
bas, chaussures, sandales, …
………….

Accessoires pour femmes
..................

Vêtements de sports
...............


8. Puis, il y aura des fiches terminologiques à faire …

lundi 27 octobre 2008

Réflexions et pratiques relatives à la variation topolectale en terminologie

INTRODUCTION

La variation lexicale est devenue au fil des années une préoccupations importantes pour les terminologues et les lexicographes. Dans un dictionnaire, on a généralement recours au marquage linguistique pour décrire l’usage d’une unité lexicale (point de vue temporel, social ou géographique.)

Dans cette présentation, il sera question de la variation lexicale géographique, ou topolectale. La variation lexicale géographique est définie comme étant l’ensemble des différences qui touchent le vocabulaire d’une langue en fonction des territoires où elle est en usage.

I- La prise en compte de la variation topolectale dans la pratique terminologique

1- Un rappel historique

Au fil des ans, la variation topolectale en terminologie et en lexicographie française a connu une nette évolution. Conformément à une vision plutôt centralisatrice de la langue, le français du Québec, de la Belgique et de la Suisse ont été perçus et décrits comme des variétés régionales du français. Les désignations de leurs particularités lexicales sont appelées respectivement québécismes, belgicismes et helvétismes.

Dans les années 60, l’Office de la langue française (créé en 1961) partage cette vision des choses. Toutefois, il considère que l’usage doit s’aligner sur le français international (qui correspond au français de Paris). L’ouverture à l’expression des réalités nord-américaines est cependant fortement encadrée, et les canadianismes ne sont acceptés « que dans la mesure où ils sont sentis comme utiles et pratiquement irremplaçables. » (Robert Vézina)

À partir des années 80 surtout, on constate une volonté accrue de valorisation des différentes variétés de français hors de France. Du coup, la pratique terminologique et lexicographique francophone tient compte de façon plus importante du phénomène de la variation géographique. Cette plus grande ouverture face aux différences d’ordre lexical qui marque le paysage francophone est en partie causée par les contacts de plus en plus étroits entre les différentes communautés ayant le français en partage ainsi que par une reconnaissance de l’importance des identités culturelles.

En ce qui touche la production terminologique effectuée à l’Office québécois de la langue française, on constate que les québécismes tendent à être évalués en fonction du respect de la grammaire française, du vocabulaire français commun et des pratiques linguistiques des locuteurs québécois.

2- L’approche variationniste

Des organismes de normalisation internationaux se sont prononcés en faveur de la reconnaissance de la variation géographique dans les travaux terminologiques unilingues français ou multilingues. Par exemple, l’ISO reconnaît que la variation géographique peut permettre de répondre plus adéquatement aux besoins terminologiques d’une communauté :
«Les notions et les termes qui figurent dans les normes internationales ont été élaborés pour usage international, mais ils peuvent être inacceptables tels quels dans un contexte national. Ce principe s’applique également aux langues officielles de l’ISO aux différents niveaux nationaux.»

Pour sa part, Realiter soutient l’approche variationniste « qui consiste à refléter la variété des usages et des traditions terminologiques des différentes aires géographiques propres à chaque langue qui fait l’objet de travaux. (Rousseau)».

On peut faire un parallèle entre l’approche variationniste en contexte unilingue et celle de la valorisation et de la reconnaissance de la diversité linguistique en contexte multilingue. Dans les deux cas, on perçoit la volonté de préserver les identités culturelles nationales tout en encourageant la communication internationale. Dans cette optique, le Québec fait la promotion de la diversité linguistique pour veiller au maintien du statut du français sur son territoire et même pour favoriser le multilinguisme sur le plan supranational afin que le français occupe une place parmi les grandes langues partenaires.

3- Les difficultés entourant la prise en compte de la variation topolectale

Plusieurs ouvrages terminologiques produits récemment s’inscrivent dans une tendance renforcée de valorisation de la diversité linguistique, laquelle se fonde sur une volonté de participation à l’enrichissement du français comme outil de développement national, supranational et international. Cette perspective relativement nouvelle entraîne un ajustement des pratiques méthodologiques sous-jacentes au travail terminologique.

Pour saisir de façon précise de quelle façon elle touche un champ terminologique donné, il faut généralement disposer de grands corpus représentatifs de l’usage des divers groupes professionnels concernés et des différentes communautés linguistiques prises en considération. Ces types de corpus ne sont pas toujours accessibles aux terminologues, et ces derniers doivent souvent s’en remettre aux indications à caractère topolectal qu’ils trouvent dans les ouvrages terminologiques et lexicographiques déjà existants.

4- Le marquage topolectal

Les terminologues qui relèvent des variantes topolectales dans les domaines d’activités recourent à des marques topolectales pour caractériser ces variantes. Toutefois, bien peu d’entre eux font explicitement état des principes qui guident leur façon de marquer géographiquement les termes. Généralement, on se contente de souligner l’utilité du marquage topolectal en indiquant uniquement qu’il est important d’associer à une variante topolectale un code alphabétique correspondant à la zone géographique où elle est employée (ce qu’il convient de qualifier de marquage topolectal de terme).

Certains principes généraux sont néanmoins connus et partagés par plusieurs organismes dédiés à la production terminologique. Ainsi, l’ISO préconise le recours à la catégorie usage géographique « pour indiquer des différences d’emploi des termes, à l’échelle locale, régionale ou nationale » et suggère que soient identifiés les usages géographiques à l’aide de symboles. l’ISO suggère des codes alphabétiques à deux ou à trois lettres. Par exemples, BE ou BEL ou Belgique, CA ou CAN pour Canada et QC pour Québec.

Par ailleurs, Realiter se prononce en faveur d’un marquage topolectal souple à l’intérieur duquel une marque n’a pas de valeur exclusive, le terme marqué pouvant circuler ou être utilisé dans d’autres zones de la latinité. Pour l’essentiel, la même valeur est donnée à la marque topolectale dans la production terminologique de l’Office québécois de la langue française.

5- L’importance du phénomène de la variation géographique

Malgré quelques différences, il ne faut pas perdre de vue que la grande majorité des termes et expressions diffusés, par exemple, dans le Grand dictionnaire terminologique (GDT) sont dans les faits en usage à la fois en France, au Québec et dans les autres pays de la francophonie. L'harmonisation des termes demeure un idéal toujours poursuivi par la pratique terminologique.
Un relevé très approximatif nous a permis d’établir quelques statistiques quant à la présence de la variation topolectale à l’intérieur de la partie française du Grand dictionnaire terminologique. À ce jour, nous estimons à près de 0,75 % la proportion de fiches diffusées dans lesquelles au moins un indicatif de pays est utilisé pour rendre compte de la variation géographique touchant un terme français. Ce faible pourcentage indique que la variation topolectale ne touche qu’une très petite partie du lexique spécialisé francophone. Cependant, il ne faut pas oublier que le contenu d’une banque terminologique comme le GDT (qui compte environ 3 millions de termes français et anglais) témoigne de trois décennies de production terminologique et qu’une partie de ce contenu reflète les orientations normatives des années 70 et du début des années 80, moins ouvertes à la variation. Si tout le contenu du GDT reflétait les orientations actuelles, le pourcentage de fiches terminologiques qui comporteraient une marque topolectale serait sans doute un peu plus élevé.

Somme toute, on peut avancer que la variation topolectale ne touche qu’une frange du lexique spécialisé francophone. Ce constat vient renforcer l’idée selon laquelle les différences topolectales sur le plan terminologique constituent des signes de la richesse lexicale du français qui sont peu susceptibles d’affecter l’intercompréhension entre les francophones de différentes communautés. La reconnaissance des variantes topolectales dans les travaux propres aux différentes variétés nationales de français apparaît d’autant plus légitime.

6- Les cas de non-marquage

La décision et la façon de recourir à des marques topolectales dans un travail terminologique dépendent principalement des objectifs poursuivis et du public visé. Ainsi, une fiche terminologique ou un glossaire élaboré par des francophones québécois et pour des francophones québécois pourrait proposer des marques uniquement pour les usages géographiques différents de ceux qui ont cours au Québec, les usages québécois étant alors considérés comme la référence à partir de laquelle on établit les différences. Dans un contexte comme celui-là, un terme qui ne serait employé que sur le territoire québécois ne serait pas identifié par une marque topolectale.

Dans le cadre d’un travail terminologique qui s’adresse à un public panfrancophone, l’absence de marquage peut prendre un tout autre sens. Ainsi, dans Le grand dictionnaire terminologique un terme sans marque topolectale est considéré comme appartenant à l’usage de l’ensemble des communautés linguistiques où le français a le statut de langue nationale (Belgique, Canada, France, Québec, Suisse, etc.).

II- Les types de marquage topolectal

Lorsque la variation terminologique touche clairement une notion donnée sur le plan géographique, cette information d’ordre géographique peut être intégrée sur la fiche de terminologie de deux façons :

par le marquage topolectal de terme;
par le marquage topolectal notionnel.

Le marquage topolectal de terme consiste à attribuer à un terme une certaine territorialité. Quant au marquage topolectal notionnel, il consiste à associer à la notion traitée une appartenance géographique.

1- Le marquage topolectal de terme

De façon générale, en terminologie, pour une notion donnée, dans une situation où il existe plusieurs termes distribués sur des territoires différents, chaque terme reçoit une marque topolectale correspondant à chacune des communautés où il est en usage. Par exemple, dans Termium Plus, sous ombudsman, le terme synonyme protecteur du citoyen est identifié comme propre à l’usage canadien, Commissaire du Parlement, comme propre au français de Belgique et médiateur, comme propre à la langue française en usage en France.

Quand c'est la notion qui est associée directement à un territoire, on doit plutôt recourir au marquage topolectal notionnel. Le marquage topolectal notionnel vise à décrire l’extension géographique d’une notion associée à des réalités politiques, administratives, socioéconomiques, matérielles et culturelles qui sont propres à un État, à un ensemble d’États, à un peuple ou à un territoire donné. Ce type de marquage se rencontre notamment à l’intérieur de définitions et dans des notes explicatives.

1- La présentation d’ouvrages terminologiques multilingues : choix de la langue

Le choix de la langue à partir de laquelle seront présentés les articles terminologiques constitue une des préoccupations des auteurs de produits terminologiques parce qu’il oriente leur travail.
Lorsqu’au Québec le besoin d’une terminologie en français se fait sentir dans des domaines ou des secteurs fortement anglicisés ou occupés par une autre langue, l’Office québécois de la langue française choisit généralement de présenter le résultat des recherches à partir de l’anglais ou d’une autre langue (langue source) vers le français (langue cible). Par exemple, dans le Lexique de la restauration chinoise, les données sont présentées de l’anglais vers le français, en passant par le chinois.

2- La présentation des synonymes par langue et présentation des marques topolectales

En ce qui concerne la présentation des autres termes que le terme principal, par exemple les synonymes, même si aucune règle écrite n’explique leur ordre de présentation, nous savons que plusieurs facteurs l’influencent néanmoins. Parmi ces facteurs, notons la fréquence d’usage du terme, sa temporalité, l’aire géographique de son emploi, etc. On constate que les synonymes sont présentés selon un ordre déterminé par des considérations linguistiques ou extralinguistiques propres à l'auteur de la recherche terminologique. En terminologie, cette façon d'établir l'ordre de présentations des synonymes est répendue.

Conclusion

La recherche d’équilibre entre la valorisation des variétés nationales et le renforcement de l’appartenance à la francophonie justifie le recours au marquage topolectal dans les travaux terminologiques, même si la variation topolectale touche très peu de termes et de notions dans le registre spécialisé de la langue. Il faut faciliter l’interprétation adéquate des données figurant dans un produit terminologique et le marquage topolectal s’avère d’ailleurs un outil utile à l’atteinte de cet objectif.

* Travail réalisé selon le document publié par l'OQLF *

mercredi 24 septembre 2008

Politique de l'emprunt linguistique

Cette synthèse est réalisée à partir du guide intitulé Politique de l'emprunt linguistique publié par l'Office québécois de la langue française.

Préambule

« La Charte de la langue française reconnaît le français comme la langue officielle du Québec. »

Section I - Rappel du dispositif législatif

Trois (3) principaux objectifs assignés par le cadre législatif :

1- '' L'Office définit et conduit la politique québécoise en matière d'officialisation linguistique, de terminologie ainsi que de francisation de l'Administration et des entreprises (art.159)

2- '' L'Office veille à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce et des affaires dans l'Administration et des entreprises.''

3- '' L'Office peut assister et informer l'Administration, les organismes parapublics, les entreprises, les associations diverses et les personnes physiques en ce qui concerne la correction et l'enrichissement de la langue française parlée et écrite au Québec.''

Section II - Objectifs de la politique

Trois (3) objectifs de la politique de l'emprunt :

1- Redéfinir le cadre d'analyse et de traitement des emprunts de l'Office en vue d'assurer son adaptation à la situation sociolinguistique actuelle et de maintenir la cohérence nécessaire à l'intervention linguistique.

2- Reconnaître l'emprunt comme un procédé d'enrichissement linguistique productif.
3- Encourager la créativité lexicale.

Section III - Champ d'application

La présente politique porte principalement sur l'emprunt lexical. Les catégories suivantes d'emprunts lexicaux sont traitées : les emprunts intégraux, hybrides, les faux emprunts et les calques. L'emprunt syntaxique est abordé plus sommairement.

Section IV - Définition de l'emprunt linguistique

On entend par emprunt linguistique tout procédé par lequel les utilisateurs d'une langue adoptent intégralement ou partiellement une unité ou un trait linguistique d'une autre langue. Le terme désigne également l'élément emprunté.

Section V - Principes d'intervention

Principes normatifs et directeurs :

1- Principes normatifs

A- La norme linguistique de référence est celle qui correspond à l'usage du français au Québec.
B- Les emprunts conformes ou intégrables au système linguistique du français dans toutes ses composantes morphosémantiques sont considérés comme acceptables s'ils répondent aux critères d'analyse.

2- Principes directeurs

A- L'amélioration de la compétence linguistique des locuteurs
B- La stimulation de la créativité lexicale en français
C- La reconnaissance d'emprunts implantés dans l'usage et légitimés par la collectivité
D- L'adaptation de l'emprunt

Section VI - Critères d'acceptabilité des emprunts

1- Critères linguistiques

A- La catégorie de l'emprunt analysé dans la mesure où certaines catégories sont davantage conformes ou intégrables au système français

B- La coexistence de l'emprunt avec des mots, termes ou expressions en usage ou disponibles
C- L'intégrabilité de l'emprunt au système linguistique du français
D- Le degré d'intégrabilité de l'emprunt à l'organisation conceptuelle et sa conformité au système dénominationnel d'une terminologie française et son potentiel dérivationnel

2- Critères sociolinguistiques

A- Le degré de généralisation et de l'implantation de l'emprunt dans l'usage
B- Le degré d'implantabilité de l'emprunt et des termes français qui coexistent avec cet emprunt.

Section VII - Acceptabilité des emprunts et pondération

1- Les emprunts acceptés : mots, termes et expressions dont l'emploi est privilégié par l'Office ou, mots termes et expressions acceptés comme synonymes d'un terme privilégié

2- Les emprunts non acceptés : mots, termes et expressions dont l'emploi est déconseillé par l'Office ou non retenus parce que jugés insatisfaisants, le plus souvent sur le plan sociolinguistique.

Section VIII - Critères d'analyse de l'acceptabilité des emprunts

1- Les emprunts selon la langue d'origine

1.1 Les emprunts à l'anglais
1.1.1 Les emprunts intégraux, hybrides et les faux emprunts

Emprunts acceptés : Emprunt ancien et généralisé en français, ou récent et en voie d'intégration rapide, pour lequel on ne connait aucun équivalent français, ou qui coexiste avec des équivalents français rares.

Exemples : lock-out, muffin (moufflet), jeans (pantalon de denim), web (Toile)

Emprunts non acceptés : Emprunts introduits massivement en français dans un secteur d'activité donné.

Exemples : aréna (syn.: patinoire intérieure), chiropratique (syn.: chiropraxie, français européen)

1.1.2 Les calques

1.1.2.1 Les calques sémantiques : Un calque sémantique introduit dans une langue un nouveau sens'' (ou un nouveau trait sémantique)

Calques acceptés : Calque sémantique pour lequel on ne connait pas d'autres équivalents.
Exemples : souris (informatique : outil de pointage), menu (informatique : choix d'options dans un logiciel) et capsule (journalisme : courte chronique)

Calques non acceptés : Calque sémantique qui est difficilement intégrable sur le plan sémantique
Exemples : digital (fr: numérique), interférence (fr: ingérence), intermission (fr: entracte)

1.1.2.2 Les calques morphologiques

L'introduction d'un calque morphologique dans une langue donne lieu à une nouvelle forme (et un nouveau sens) dans la langue emprunteuse.

Exemples : gratte-ciel, libre-penseur, table ronde, disque compact, pluie acide ...

Calques acceptés : Calque morphologique conforme ou intégrable au système morphosémantique du français et pour lequel il n'existe pas d'équivalents disponibles ou implantables.

Exemples : énergie douce (anglais: soft energy), biopuce (anglais:biochip), double-cliquer (anglais: to double click)

Calques non acceptés : Calque morphologique non conforme ou difficilement intégrable au système morphosémantique du français.

Exemples : vol domestique (fr:vol intérieur, angl: domestic flight), chambre des joueurs (fr: vestiaire des joueurs, angl: players room)

1.1.3 Les emprunts syntaxiques à l'anglais

Emprunts non acceptés : Emprunt syntaxique à l'anglais qui entraîne une modification importante de la composante syntaxicosémantique du français.
Exemples : adresser l'auditoire, à remplacer par s'adresser à l'auditoire ; en temps à remplacer par à temps ; partir une entreprise à remplacer par créer une entreprise.

Section IX - L'adaptation des emprunts

1. La variante québécoise est privilégiée lorsqu'il y a différentes variantes d'adaptation phonétique selon les aires francophones. Ex : tofu (variante : tofou)

2. La variante la plus adaptée, la plus proche du français, ou la variante la plus simple sera privilégiée lorsqu'il existe plusieurs variantes graphiques francisées d'un emprunt.
Ex : Musli plutôt que muesli, kouglof plutôt que kougelhof.

3. Certaines séries nouvelles d'emprunts seront adaptées au français par recours à un modèle français de dérivation. C'est le cas des formes anglaises en -er que l'on francisera en -eur ou en -euse, et des formes en -ing que l'on francisera en -age.
Ex: listing devient listage, doping devient dopage

4. L'intégration des emprunts acceptés sera renforcée par l'application de la règle générale du genre et du nombre des mots français, quel que soit le genre ou le nombre de la forme dans la langue prêteuse.
Ex : Un Inuit, une Inuite, des Inuits, des Inuites, un ravioli, des raviolis, un aléa, des aléas, une boucherie cachère, des boucheries cachères.

5. Dans le cas du genre, on observe une distribution aléatoire du féminin et du masculin.
Ex : Féta est généralement utilisé au masculin en français du Québec alors qu'il est employé au féminin en français européen.

6. Pour l'accentuation, les emprunts suivront la règle des mots français. Les accents seront ajoutés (é,è) è la forme écrite de façon à rendre compte de la prononciation.
Ex : Diésel, aréna, placébo, référendum, artéfact, allégretto, imprésario.

7. On francisera les emprunts en les adaptant à l'alphabet et à la graphie du français.
Ex : piňata devient pignata, maelstrőm devient malstrom.

Section X - Entrée en vigueur

Cette politique annule et remplace le document intitulé Énoncé d'une politique relative à l'emprunt de formes linguistiques étrangères de 1980 et entre en vigueur le 14 septembre 2007.

Vin biologique - mise en marché


Domaine : alimentation

Sous-domaine : la boisson / le vin biologique

Nom du vin : Cuvée du huard doré

Description du vin : Québec, vin blanc, 1l

Ce vin fruité et frais à la robe jaune or ouvre sur des arômes intenses et rafraîchissants de poires et de pamplemousses entièrement biologiques. Il évoque également des notes florales. Laissez-vous charmer par ce vin blanc léger et délicat qui laisse percevoir une agréable fraîcheur. Offrant une texture souple, il est légèrement persistant en finale. Il se marie à la perfection avec le poisson à chair maigre ainsi que la volaille à viande blanche.


Équivalent en anglais : Goldon loon vintage (?)

Pour voir le glossaire thématique '' Le vin à la bouche '' de l'OQLF, cliquez ici.
Pour consulter le Glossaire de la vigne, cliquez ici.

(Source de l'image : http://2.bp.blogspot.com/_95q1H6ddA7U/SNuXYXvjtPI/AAAAAAAAACU/ercmUta4jjk/s1600-h/bouteillesVin02f.jpg)

mardi 23 septembre 2008

Archivage de fichiers

Voici comment faire pour héberger vos fichiers en ligne :

1- Allez sur le site ARCHIVE HOST
2- À gauche, dans la section ''clients'', cliquez sur inscription (c'est gratuit !)
3- Choisissez l'offre 100 - GRATUITE
4- Inscrivez-vous
5- Une fois inscrit(e), revenez sur le site ARCHIVE HOST et connectez-vous au ''panel''
6- Allez dans la section ''Ajout rapide de fichiers'' et ajoutez-les
7- Pour voir vos fichiers ou en ajouter, allez dans la section ''Mes Fichiers''.

Convertir .doc en .pdf

Voici les étapes à suivre afin de convertir un fichier .doc en fichier .pdf. :

1- Allez sur le site MEDIA CONVERT
2- Trouvez votre fichier (pour cela, cliquez sur parcourir)
3- Dans le format d'entrée, sélectionnez .doc
4- Plus bas, vous trouverez format de sortie : sélectionnez .pdf
5- Faites OK
6- Patientez quelques instants
7- Téléchargez le fichier et enregistrez-le

Voilà, c'est terminé ! :)
Facile n'est-ce pas ?